Alby Kenny
Wrappr : Avez-vous toujours voulu être un artiste ?
Alby : Oui, je pense que j'ai toujours voulu m'impliquer d'une manière ou d'une autre dans les arts. Il y a tellement de carrières et d’options pour les artistes de nos jours aussi. Il peut être difficile pour les artistes ou les designers de trouver où leur travail s’intègre le mieux dans le monde de l’art. Je me considère comme un « métamorphe » parce que j’aime l’artisanat traditionnel et la sculpture, mais j’aime aussi le design graphique numérique. Quoi qu’il en soit, je suis heureux d’avoir réalisé mon rêve d’enfant en tant qu’artiste.
W : Parlez-nous un peu de votre parcours et de la façon dont vous en êtes arrivé là où vous en êtes aujourd'hui.
R : Je suis né de deux immigrants irlandais venus au Canada pour une vie meilleure et une meilleure carrière. Je suis très reconnaissant du courage de mes parents et de m'avoir donné l'opportunité de réaliser mes rêves au Canada. Ils ont toujours soutenu ma carrière, même lorsque j’étais enfant. Après le lycée, ils m'ont même aidé à entrer au Sheridan College où j'ai obtenu mon baccalauréat en artisanat et design. J'ai maintenant quitté l'école depuis un an et je suis maintenant artiste résident au Living Arts Centre. Là, je fais partie d'une bourse où je peux créer mon propre art ainsi que des œuvres d'art pour mes clients.
W : Quel type de travail effectuez-vous pour vos clients ?
R : Pour ma clientèle, j’aime les défis et la collaboration. Qu'il s'agisse d'une installation de sculpture douce ou même d'une conception numérique pour leurs produits. Je suis heureux d'utiliser mon expertise là où cela s'avère nécessaire.
W : Lequel de ceux-ci appréciez-vous le plus en ce moment ?
R : Le travail numérique est quelque chose que je n'ai pas eu beaucoup d'expérience en dehors de l'école et c'était vraiment amusant de voir mes compétences appliquées via Wrappr. Si je pouvais choisir, ce serait la création de travaux d’installation pour des festivals et des spectacles. J’adore l’idée de créer une expérience partagée.
W : Quel type de travail faites-vous pour votre propre plaisir ?
R : Pour mon propre plaisir, j'aime toujours beaucoup faire les bases du dessin et de la peinture d'après nature. Il y a quelque chose d'assez thérapeutique à prendre le temps de vraiment regarder soi-même ou son environnement et de les prendre tels qu'ils sont ou de les interpréter de manière créative.
W : De quelle œuvre aimeriez-vous qu’on se souvienne de vous ? Ou est-ce quelque chose sur lequel vous travaillez ?
R : Je travaille actuellement à la création d’un ensemble d’œuvres d’art pouvant accompagner ma thèse. Mon travail de thèse « Dream State » tourne autour du rêve lucide et j’espère explorer davantage cette idée et m’étendre à la projection astrale. Un jour, j'aimerais avoir ma propre exposition personnelle en tant qu'artiste indépendant.
W : Quel est votre processus créatif ?
R : Pour moi, mon processus créatif commence par des croquis et des recherches. J'utilise de nombreux types de supports et de médias différents pour explorer et découvrir. Les mood boards sont un élément crucial pour mon travail, en particulier lorsque je travaille avec des clients. Je trouve que la représentation visuelle et les couleurs peuvent être mieux décrites par le biais de collages, de photographies et de croquis. Une fois que j’ai une idée ou un thème qui me plaît, je commence à explorer les designs dans les guides que je me donne. Voir jusqu'où je peux pousser un design est vraiment excitant pour moi, cela fait de chaque travail un défi et je sais que j'y ai tout mis.
W : Que comptez-vous créer ensuite ?
R : Ensuite, je veux essayer de créer de l’art public interactif en plein air. J'aime pouvoir partager mon travail avec le public et le faire interagir également avec lui. J'ai même pensé à collaborer avec les designers d'IDX pour créer une pièce utilisant à la fois des textiles et une technologie de détection de mouvement. Ce serait tellement amusant de collaborer avec un ami et d'avoir la chance d'apprendre quelque chose de nouveau.
W : Quelle est votre plus grande indulgence ?
R : Café et fournitures artistiques coûteux !
W : Où trouvez-vous l’inspiration ?
R : Pendant des années, j'ai trouvé mon inspiration dans mes rêves. Je tiens un journal de mes rêves depuis que je suis enfant et lire certains de mes rêves préférés ou les interpréter dans mes œuvres d'art était une expérience vraiment nostalgique et unique. Maintenant, j’ai tendance à m’inspirer de moi-même, de mes proches et de l’actualité d’autres endroits du monde.
W : Que pensez-vous de votre implication dans Wrappr ?
R : J'aime avoir cette opportunité de travailler et de promouvoir une marque qui n'est pas seulement un produit fantastique, mais qui est durable et qui utilise des artistes indépendants comme moi pour concevoir. Redonner à la terre et à la communauté artistique est très important.
W : Que pensez-vous de la crise climatique, des produits zéro déchet, des choses que vous faites pour être respectueux de l'environnement, etc.
R : Mes amis et moi-même sommes tous conscients du changement climatique et faisons de notre mieux pour garder sur nous des produits zéro déchet à tout moment. En sortant, j'apporte un récipient, des ustensiles, une bouteille d'eau et peut-être une tasse réutilisable. Pour m’assurer que mon empreinte carbone reste aussi faible que possible. Maintenant, après avoir découvert Wrappr, je vais absolument en garder un sur moi à tout moment aussi !
